Nous avons entendu dans la Tarawih le Verset 56 du chapitre 28 dans lequel le Très Haut dit :
« Certes tu (Mohammad) ne guide pas celui que tu aimes, mais c’est Allah qui guide qui Il veut… »
Nous savons que le Prophète (swallallâhou ‘alayhi wasallam) perdit son père avant même sa naissance, et qu’il perdit sa mère à l’âge de 6 ans.
Mais Il (swallallâhou ‘alayhi wasallam) a quand même trouvé dans ces premières années un espace d’affection à travers 2 êtres qui le chérissaient : son grand-père, Abdoul Mouttalib, puis à la mort de ce dernier, son oncle Abou Talib.
C’est ce même oncle Abou Talib qui va réellement accompagner et protéger le Prophète (swallallâhou ‘alayhi wasallam) lorsqu’Il va rencontrer ses premières difficultés dans sa mission de Prophète.
Il lui sera d’un grand soutien face à l’adversité des infidèles de Makkah. C’est donc tout naturellement que le Prophète (swallallâhou ‘alayhi wasallam) vouait à cet oncle un attachement particulier.
Mais une chose l’attristait également : ce dernier n’avait toujours pas embrassé l’Islam.
Il est rapporté que, lorsque Abou Talib était sur le point de mourir, le Prophète (swallallâhou ‘alayhi wasallam) l’invita une fois de plus vers l’Islam, en lui disant :
« Ô oncle ! Dis ! Il n’y a point de Dieu à part Allah, une parole par laquelle je témoignerai en ta faveur auprès d’Allah »
Mais Abou Talib refusa. Le Prophète (swallallâhou ‘alayhi wasallam) dit alors : « J’implorerai le Pardon en ta faveur tant que cela ne me sera pas interdit ».
Le Très Haut révéla alors ce verset : « Certes, tu ne guides pas celui que tu aimes, mais c’est Allah qui guide qui Il veut …»
Allah nous rappelle ainsi qu’Il est le Seul à accorder la guidée (Hidayah) à qui Il veut. Notre devoir est d’inviter, de propager, et de transmettre le message. Le choix d’accorder ensuite la guidée ou non appartient à Lui Seul.
Nous avons l’obligation de moyens et de non l’obligation de résultats…